The Era of Endless Repatriation: Respectful Relationality and the Reconfiguration of Colonial Authority
DOI :
https://doi.org/10.18357/anthropologica6322021360Mots-clés :
rapatriement, anthropologie des musées, souveraineté et droits des autochtones, cosmopolitiques, colonialisme de peuplementRésumé
Donné à l’origine sous la forme de deux conférences au Musée du quai Branly, cet essai explore la politique souvent lourde du rapatriement dans un contexte canadien. Cela suggère que nous sommes entrés dans une ère où le rapatriement, compris dans ce sens alternatif comme le décentrage de l’autorité muséale des colons et la reconnaissance des droits souverains autochtones, est tout simplement inévitable. Il ne s’agit pas seulement d’un « compte» des histoires antérieures d’appropriation coloniale mais plutôt d’une reconnaissance du fait que les structures du colonialisme des colons elles mêmes sont en train de changer (Kauanui 2016) et que les musées, dans de tels contextes, devront s’engager dans l’idée du rapatriement en tant que tel, en tant que phénomène social qui implique une transformation de longue durée au lieu d’un ensemble d’incidents individuels, au cas par cas. S’appuyant sur les expériences de l’auteur en tant qu’anthropologue et conservateur travaillant avec les Nations autochtones de la Côte Nord-Ouest, de ce qu’on appelle maintenant le Canada, l’essai soutient finalement que les musées parviendront à des relations plus solides et plus productives avec les Premiers Peuples en acceptant la réalité actuelle des rapatriements. En effet, cela suggère que ce n’est que grâce à la collaboration qui décentre véritablement l’autorité muséale et met en avant la souveraineté autochtone que les musées pourront développer des pratiques véritablement tournées vers l’avenir et responsables.
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