Headlines of Nationalism, Subtexts of Class: Poland and Popular Paranoia, 1989-2009
Mots-clés :
néo-nationalisme, populisme, post-socialisme, classes, hégémonie, mondialisation, EuropeRésumé
Récemment, divers auteurs du domaine anthropologique comme Jonathan Friedman, André Gingrich, Marcus Banks et Arjun Appadurai ont suggère que les processus actuels de mondialisation sont associés à l'émergence de sensibilités nationalistes et de mobilisations des majorités. Ils infèrent aussi — sans entreprendre d'en faire une étude empirique — que de tels effets idéologiques sont bases sur de profondes structures de classes. Le présent article poursuit sur leur lancée en étudiant l'émergence d'un nationalisme de classe ouvrière dans le contexte postsocialiste de la Pologne. Je m'y intéresse aux jonctions critiques de la transition polonaise, a ses configurations de classes et a ses équilibres de pouvoirs, et j'y développe une analyse relationnelle et essentiellement anthropologique des champs hégémoniques et contre-hégémoniques sous les effets associes aux cheminements de la mondialisation en Europe de l'Est. L'article montre, dans un dialogue critique avec les travaux récents sur la Pologne et le mouvement Solidarnosc du politologue David Ost, que ces sensibilités et mobilisations nationalistes ne sont pas une simple création des candidats politiques de droite qui remplissent le vide de ce qui était la niche de la gauche liberté, mais le reflet des expériences clés des ouvriers industriels qualifies de Pologne.
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