Travelling Paradigms: Marxism, Poststructuralism and the Uses of Theory

Résumé

Alors que le tourisme répand l'édification de biens matériels en fétiche aux quatre coins du globe, les approches poststructuralistes de l'anthropologie du tourisme ont tendance à focaliser sur la consommation, l'ironie de l'hybridité culturelle et le caractère instable ou virtuel de l'identité et de l'authenticité. S'il est vrai qu'ils sont utiles pour représenter Intersection de discours et de désirs grandement particularises, les discours poststructuralistes ont cependant tendance à dématérialiser des processus politiques et économiques. Ces processus entrainent des conséquences considérables pour les communautés soumises au regard des touristes. Les recherches de l'auteur sur l'industrie du tourisme a Dharamsala, en Inde, servent de base à cet article qui soutient qu'en remettant l'accent sur la production matérielle et les rapports entre les classes sociales ainsi qu'en transcendant les discours d'authenticité et de virtualité a l'aide des conceptions marxistes de l'aliénation, une «anthropologie engagée» du tourisme a le potentiel de créer efficacement des liens entre l'ironie de la consommation post moderne et les inégalités continuellement engendrées par la production capitaliste.