Indigenous Self-Determination and Applied Anthropology in Canada: Finding a Place to Stand
Résumé
La discipline anthropologique a connu une période de réflexion et de doute sur son orientation. La prudence courante maintient que nous faisons mieux de fournir le contexte et l'espace pour la voix des autres et renoncer à notre voix. Je suis d'accord avec certains aspects de cette prudence. Nous somme «au plus mal» quand nous imposons notre voix aux autres soit que nous parlions pour eux soit que nous parlions d'eux comme s'ils n'étaient pas là. Cependant, se retirer de l'action ne résout pas le problème. Notre action, notre voix est présente dans tous nos choix, même le choix de ne pas s'imposer. Dans ce texte, je présente une manière de revendiquer notre participation d'une façon que je crois juste et justifiable. C'est une perspective qui s'appuie sur la vision, à la suite de Buber et Levinas, qu'il se produit une action appropriée quand nous traitons les autres en tant que personnes (I-Thou) plutôt que dans une perspective moi-chose. Je montre, à la suite des travaux de Little Bear entre autres, que la notion de traite telle que développée dans une ligne de pensée indigène fournit une articulation de type personnel dans le domaine politique. Elle favorise une relation politique sur la base de ce que je considère le moi en accord avec l'autre plutôt qu'en opposition avec l'autre. Ce type de cadre peut promouvoir une action de la part de tous les participants, y compris les anthropologues.
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