A Hopeless Life? The Story of a Koriak Woman in the Russian Far East

Auteurs-es

  • Petra Rethmann McMaster University

Résumé

Dans les villages Koriak, sur les côtes Nord-Est de la Péninsule Kamchatka, on trouve souvent la perception que les femmes koriak sont débauchées et incapables d'accomplir les travaux domestiques. D'un côté, cette idée vient de la conception qu'en tant que membre d'un groupe indigène « primitif » de l'extrême Est de la Russie, les femmes koriak sont paresseuses et ne se conforment pas aux convenances de la civilisation ; d'un autre côté, elle provient des notions de féminité dérivées du monde russe. De plus, les hommes russes et koriak ont ​​imposé une rhétorique qui dénigre les femmes dont on dit qu'elles ne maintiennent pas leur maison propre, qu'elles négligent leurs enfants et qu'elles boivent. Comment les femmes répondent-elles a ces idées sur les différences culturelles et le pouvoir masculin? Dans cet article, j'explore cette question au moyen d'une histoire individuelle. L'histoire de Lidiia montre comment les femmes koriak tirent partie des conditions sociales tout en affrontant la situation plus globale des asymétries sexuelles et politiques.

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Publié-e

2022-06-10

Comment citer

Rethmann, P. (2022). A Hopeless Life? The Story of a Koriak Woman in the Russian Far East. Anthropologica, 42(1), 29–42. Consulté à l’adresse https://cas-sca.journals.uvic.ca/index.php/anthropologica/article/view/2141