Conclusions

Résumé

La littérature anthropologique portant sur les sociétés à petite échelle, y compris quelques-unes des études ethnographiques du présent volume, constate que les cinq paradigmes organisateurs de différents concepts sociologiques de la déviance ne sont pas toujours présents. Les sociétés à petite échelle manquent non seulement de grands groupes de pression rivalisants à cause de leurs différentes valeurs et de différentes organisations régulatrices, mais aussi de sous-cultures distinctes et d'un concept de l'individu à part. Par conséquent, beaucoup d'états et de rôles favoris des théoriciens de l'étiquette, comme par exemple les entrepreneurs moraux, l'étiquette générique, les sous-cultures et les identités déviantes, sont ab sents. Quant à une meilleure connaissance de la déviance transculturelle, le développement d'une échelle modèle s'impose. Il se peut que la naissance d'une identité ainsi que de sous-cultures déviantes se détache dans certains cas ethnographiques « à moyenne échelle » études dans le présent volume, comme par exemple la spécialiste sorciere déclarée. L'échelle proposée présuppose que les sociétés à grande échelle sont souvent composées de sous-unités à petite échelle ; toutes les deux dominatrices et influentes d'une manière réciproque les communautés traditionnelles à petite échelle qu'elles absorbant en partie. Par conséquent, les valeurs des différentes sociétés peuvent entrer en conflit les unes avec les autres. Ainsi la possession d'alcool, qui n'est pas déviante dans une unité à petite échelle, est censée etre déviante lorsque cette unité est absorbée par une unité plus grande. Le braconnage de meme que la quete de tresors qui ne sont necessairement pas consideres comme deviants dans une societe rurale a petite echelle, deviennent inacceptables pour la nouvelle culture industrielle. La nouvelle échelle sera done utile non seulement aux sociologues mais aussi aux anthropologues qui n'ont pas encore eu grand egard a la déviance.