Host-Region: Safe Folklore and the Negotiation of Difference In Post-Socialist Diasporas in Newfoundland
DOI :
https://doi.org/10.18357/anthropologica63220211028Mots-clés :
diaspora, migration, ethnicité, région d’accueil, folklore sécuritaire, groupe folklorique, post-socialismeRésumé
De nombreuses études sur les diasporas se concentrent sur les (grandes) régions où d’importantes populations diasporiques permettent la formation de groupes fondés sur une seule ethnicité. Les chercheurs traitent souvent ces régions comme représentatives d’unités plus vastes, définissant les terres d’accueil dans de larges catégories géopolitiques de pays et même de continents. À partir d’une recherche ethnographique consacrée aux immigrants de l’Europe et de l’Asie post-socialistes sur l’île canadienne de Terre-Neuve, je propose le concept de région d’accueil pour mettre en évidence une perspective régionale dans les études sur les diasporas. La faible population globale des nouveaux arrivants et le contexte socio-culturel unique de l’île entraînent une dynamique de constitution de groupes diasporiques spécifiques à la région, ce qui incite les nouveaux Terre-Neuviens à élargir la notion de leur peuple au-delà des co-ethnies apparentées. Le folklore sécuritaire de la région d’origine, à savoir des expressions culturelles choisies qui renforcent un sentiment d’unité et ne provoquent pas de tensions au sein d’un groupe, offre des points de connexion. Cependant, contrairement à de nombreuses études qui mettent l’emphase sur la notion de similitudes au sein des groupes, je montre que la différence, renforcée par les turbulences continues dans la région d’origine, peut être tout aussi importante dans les efforts de construction d’un groupe.
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