Anthropologica est maintenant en accès libre!

2021-01-17

Anthropologica est maintenant en accès libre!

 Anthropologica est maintenant en accès libre! Grâce à notre transition vers le libre accès, la revue devient un leader international dans la promotion d'un accès non commercial, open source, éthique, durable et gratuit à la recherche savante.

À propos d’Anthropologica :

Anthropologica est la publication officielle de la Société canadienne d'anthropologie (CASCA). Anthropologica est évaluée par des pairs et publie deux numéros par an (printemps et automne). La revue publie des articles qui contribuent aux approches théoriques, expérimentales et pratiques en anthropologie culturelle. Nous vous invitons à visiter notre site web pour plus d’information sur la revue et pour obtenir les renseignements concernant la soumission d’articles.

Pourquoi passer en accès libre?

Si elle s’intéresse à une multitude de communautés et de lieux, la recherche anthropologique, une fois mise par écrit, ne surpasse pas toujours les frontières de l’université occidentale. Certains de nos travaux sont verrouillés derrière des paywalls qui empêchent tous ceux qui ne sont pas affiliés à une bibliothèque bien dotée d’y accéder. Par ailleurs, la recherche anthropologique est prisonnière de langages disciplinaires et de traditions savantes nationales qui fixent des normes indispensables, mais qui excluent parfois nos propres collègues et collaborateurs avec qui nous travaillons depuis des années.

En réaction à ces obstacles d’une part, et encouragés par le financement du CRSH qui appuie le passage au libre accès d’autre part, les membres de la CASCA, le Groupe de travail sur le libre accès et l’équipe éditoriale d’Anthropologica ont commencé à explorer divers modèles de publication en libre accès. Après une consultation approfondie, nous avons décidé de faire le grand saut et de passer au libre accès.

À partir du 18 janvier 2021, la revue et son contenu seront disponibles gratuitement sur notre page Web.

Qu’avons-nous fait? « Nous venons de diffuser le meilleur de l’anthropologie canadienne dans le monde! »[1].

Une longueur d'avance dans le mouvement des revues en accès libre  – Pourquoi en 4 raisons:

1. La revue est désormais hébergée sur la plateforme Open Access Journal (OJS) dans les bibliothèques de l’Université de Victoria. Les bibliothèques ont depuis longtemps sonné l’alarme sur l’augmentation exponentielle des coûts d’abonnement aux revues, et les petites presses universitaires subissent la pression des grands éditeurs commerciaux. La publication avec une presse universitaire à but non lucratif qui facture des frais d’abonnement modérés est un moyen par lequel Anthropologica tente de contrer cette tendance.

2. Anthropologica a signé un contrat avec Coalition Publica, en partenariat avec Érudit et le Public Knowledge Project (PKP), une initiative nationale non commerciale et “révolutionnaire” ayant comme objectif de diffuser et faire progresser la recherche scientifique numérique en sciences humaines et sociales au Canada.

3. Anthropologica n’accepte pas les paiements des auteurs sous la forme de frais de traitement d’articles. Ces frais rendent la publication encore plus difficile pour ceux et celles qui débutent leur carrière ou qui ont un emploi précaire. Nous optons pour un modèle alternatif sans frais de publication en adoptant une plateforme non commerciale et en joignant nos efforts à ceux d’une bibliothèque universitaire. Cela permet aux auteurs de publier dans la revue sans débourser de frais et aux lecteurs d’accéder gratuitement à celle-ci.

4. Comment rendre cette transition durable ? Nous la rendons durable en réorientant les financements publics (CRSH) et en gérant pleinement le processus de production de l'édition au niveau de l'équipe éditoriale. Nous combinons nos efforts avec des institutions non commerciales telles que les bibliothèques universitaires pour travailler ensemble pour le libre accès aux connaissances produites par la communauté universitaire, mais pas exclusivement. Nous consultons les membres de notre société pour développer une relation solide dans laquelle la revue et nos membres bénéficient de publications savantes de haute qualité dans le domaine. Les membres de la CASCA ont appuyé la transition et ont accepté de payer une quote-part sur leur adhésion annuelle - une augmentation temporaire pour faire face au nouveau paysage du libre accès.

Pour plus d’information :

Dr. Alexandrine Boudreault-Fournier, University of Victoria, Rédactrice en chef, Rédactrice des manuscrits en français, alexbf@uvic.ca

Dr. Sue Frohlick, The University of British Columbia-Okanagan, Rédactrice des mansucrits en anglais, susan.frohlick@ubc.ca

 

[1] Brian Thom, membre de CASCA, Groupe de travail sur le libre accès, et professeur agrégé d'anthropologie à l'Université de Victoria.