Oeuvre de chair: la petite histoire du pic mangeur d'hommes
Abstract
Méconnus dans tout ce qui constitue leur richesse, les mythes iroquois constituant un corpus des plus richesses. Sites aux multiples frontières de l'imaginaire social, ils explorent les avenues les plus anodines et les plus secrètes de la pensée et des traditions iroquoises. Pour cela, ils utilisent le plus refoulé et le plus méconnu des langages exprimés par le corps et sur le corps, le cannibalisme, comme l'expression la plus brute et crue de l'oralite. Aux cotes de ce langage cannibale, il y a lieu pour une rhétorique sociale. Au sein du mythe que nous présentons ici, le cannibalisme devient un langage social décrivant des scènes qui appartiennent à la vie quotidienne. Tel est le cas, par exemple, pour la chasse. Ce regard sur le quotidien exprime par le mythe étau, comme nous tenterons de le démontrer par l'analyse, un dénonciateur, voire potentiellement - mais toujours en la déformant - la réalité sociale iroquoise.
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